F1 - GP du Portugal 2020

Cnarf06 a écrit :

Vous semblez unanimes sur le sujet, pourtant je me souviens de courses parfaitement ennuyeuses, avant l’ère du DRS, où les pilotes ne pouvaient pas se doubler car ils étaient "déventés" si ils roulaient trop prés du pilote précédant et où les seuls dépassements d'un GP s'effectuaient durant les passages aux stands.

Il leur fallait 1,5s de mieux au tour pour envisager de tenter quelque chose et s'il y avait un dépassement à montrer sur une course c'était la joie dans les foyers.

C'est tout à fait juste, mais je fais parti de ceux à qui le DRS ne plait pas du tout pour autant. Pas pour le simple plaisir de râler mais cela rend les dépassements trop artificiels y compris comme dit plus haut contre des retardataires si c'est effectivement autorisé aussi contre eux, ce qui atténue une fois de plus les aléas de courses puisque dépasser dans le trafic faisait parti du piment lorsque des courses étaient serrées (cela pouvait arriver tout de même).

Les circuits peuvent jouer aussi c'est sûr au moins pour le plaisir des yeux, le dénivelé de portimao m'a particulièrement plu.

Sur cette course en particulier, après le départ de Sainz et Raikko j'ai trouvé particulièrement ridicule la manière dont ils n'ont pu défendre leur place ensuite.

Bref, le DRS n'est pas la source de tous les maux mais il ne contribue pas vraiment à améliorer le spectacle réellement ni même l'intérêt des courses. Mais ça double, au moins c'est indiscutable

Disons que le DRS peut être considéré comme "moins artificiel" sur certains circuits où il apporte juste l'aide minimum pour un dépassement

Ici je crois que c'est la 1ère fois que je voyais un avantage trop important lors du dépassement, il aurait fallu pas de DRS ou une ouverture plus tard.

D'ailleurs on le voit lors des premiers tours, quand le DRS n'était pas activé, les pilotes qui ont essayé de doubler dans la ligne droite pouvait profiter de l'aspiration mais une fois à la hauteur il perdait tout l'avantage comme ici (avec Leclerc derrière Verstappen, puis à sa hauteur, puis de nouveau derrière) :

Certes, lorsque Leclerc a déboité sur sa droite, il n'avait plus l'aspiration de Verstappen mais ce dernier l'avait avec Norris devant lui.

Donc ceci explique cela.