F1 - Le paddock de la F1

  • La gestion Alpine c'est quelque chose... Catastrophique est le premier mot qui me vient à l'esprit :S

    Gentil Membre RFR n°4 063 - Depuis le 23 janvier 2006 - Modérateur GT, Tourisme et Endurance - 8 179 messages

  • quelques balles perdus:

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    je serai curieux de lire l'interview dans son ensemble, mais quand on repense à son depart début 2022, et ce qu'il se passe 18 mois plus tard, il a bien fait de partir de se merdier

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  • C'est une blague non?

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    "Ce n’est pas l’erreur qui nous élimine en Q2" a tempéré le pilote français. "C’est une erreur que je fais rarement, celle-là elle est pour moi, j’ai abîmé l’aileron avant mais on n’avait rien d’autre d’abîmé."

    "On avait juste à rentrer, changer l’aileron, garder les pneus et on rentrait en Q3. Je ne sais pas où est-ce qu’il était, l’aileron, mais je me suis arrêté et on l’avait pas. Du coup on n’a pas pu changer, et on n’avait plus assez de temps pour sortir et faire un tour."

    :LOL:

  • Si Alpine avait Binotto leurs moteur serait pas pourrit justement :siffle: Après ouais Binotto son boulot c'est pas de faire du Management ;)

  • C'est une blague non?

    https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/p…que,183707.html

    "Ce n’est pas l’erreur qui nous élimine en Q2" a tempéré le pilote français. "C’est une erreur que je fais rarement, celle-là elle est pour moi, j’ai abîmé l’aileron avant mais on n’avait rien d’autre d’abîmé."

    "On avait juste à rentrer, changer l’aileron, garder les pneus et on rentrait en Q3. Je ne sais pas où est-ce qu’il était, l’aileron, mais je me suis arrêté et on l’avait pas. Du coup on n’a pas pu changer, et on n’avait plus assez de temps pour sortir et faire un tour."

    :LOL:

    ouais il dit des conneries la, il aurait du repartir en pneus slick et comme il fallait mini 2 tours a fond pour qu'ils performent ,il aurait quand même été éliminé par faute de temps ,en plus du risque de se ressortir, donc pour le coup c'est vraiment sa sorti de route qui le sort de la Q2

    I5 13600KF ,PA 120SE, 32Go DDR5 6400CL32 , MSI Z790 Tomahawk, MSI 4070TI, W11 Pro ,track IR 4 , Hotas Warthog, MFDx2, Clavier k95 RGB, Saitek Rudders,

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  • ouais il dit des conneries la, il aurait du repartir en pneus slick et comme il fallait mini 2 tours a fond pour qu'ils performent ,il aurait quand même été éliminé par faute de temps ,en plus du risque de se ressortir, donc pour le coup c'est vraiment sa sorti de route qui le sort de la Q2

    Il avait juste besoin de lancer son tour chrono avant le drapeau à damier, ça pouvait passer si l'aileron avait été prêt.

    Gentil Membre RFR n°4 063 - Depuis le 23 janvier 2006 - Modérateur GT, Tourisme et Endurance - 8 179 messages

  • Le plus crédible dans tout ça c'est quand même Alain Prost car il a vécu dans les grandes largeur l'enfer que peut faire vivre un grand groupe automobile français à une équipe de F1. Même si le sport a changé en 20 ans, certaines choses sont immuables et Prost a le double avantage de savoir ce qui marche (McLaren, Williams) et ce qui ne marche pas (Prost/Peugeot, Ferrari). L'avoir dans l'équipe était inestimable et ça a été le premier viré par Rossi.

    Historiquement, toutes équipes de F1 complètement intégrées dans l'organigramme "industriel" d'un constructeur se sont toutes plantées : Toyota, BMW, Jaguar, Honda pour ne citer que les plus récentes. Les équipes qui gagnent sont avant tout des équipes de F1 qui portent éventuellement les couleurs d'un constructeur, et pas l'inverse.

    Gentil Membre RFR n°4 063 - Depuis le 23 janvier 2006 - Modérateur GT, Tourisme et Endurance - 8 179 messages

    Message modifié 2 fois, dernière modification par Steve McQ (1 août 2023 à 16:02).

  • Plus je lis des interview de Otmar, Prost, Abiteboul maintenant

    https://fr.motorsport.com/f1/news/abiteb…iance/10502942/

    Plus je me dis que les gens qui semble comprendre la f1 ont tous sauté chez alpine…

    Abiteboul il est du genre discret alors, parce que s'il savait comment ça marche la F1 il l'a très bien caché ;)

  • Le management à la française dans les grands groupes.... Il y a toujours des illuminés pour se faire mousser, qui annoncent plus et mieux que les autres, jusqu'à se prendre le mur et entraîner les autres. On en connaît tous au quotidien.

  • Comme je vous avait traduis l'entretient entre Leo et Vasseur, je vous traduis ici l'entretient entre Leo et Luca Cordero di Montezemolo.

    Cet entretient intervient pour les 35ans de la mort du Commandatore pour les employés de Ferrari ou Drake pour les journalistes à savoir, Enzo Anselmo Giuseppe Maria Ferrari, mort le 14 Août 1988. Elle vient de paraitre dans la Nazione entre autre ;)

    ___________________

    LM : Enzo Ferrari a été l'un des rares champions italiens du XXe siècle. Et le connaître a été l'une des chances de ma vie....

    Leo : Luca Cordero di Montezemolo et le Drake. À la mi-août 1988, il y a 35 ans, le rideau s'est levé sur une histoire qui ne se répète pas. Celle d'un homme qui a créé un mythe à partir de rien.

    "Ferrari était unique", me dit l'avocat, "il a conquis le monde en restant toujours fidèle à ses racines, à sa terre".

    Et aujourd'hui, en bourse, sa seule entreprise vaut plus que tout Stellantis, c'est-à-dire Peugeot, Citroën, Opel, Fiat et Chrysler réunis.

    LM : J'imagine qu'il serait content, étant entendu qu'il ne s'agit pas de dividendes mais de l'avenir de l'usine. Même l'accord avec Gianni Agnelli en 1969, il ne l'a pas fait par pur intérêt, mais pour garantir l'avenir de la marque, des employés de la chaîne d'approvisionnement".

    Leo : Comment est-il entré dans votre vie ?

    LM : Je sais que beaucoup de gens pensent qu'il s'agit d'une recommandation d'Agnelli. En fait, c'est un appel téléphonique que j'ai passé à une émission de Radio Rai qui en est à l'origine. C'était en 1972, Ferrari allait mal en F1 et le Commendatore souffrait de critiques, même insultantes. J'étais un jeune fan et je suis intervenu en direct pour le défendre. Il m'a entendu, m'a appelé et m'a proposé le rôle de team principal, même si à l'époque cela s'appelait autrement. J'avais 25 ans et aucune expérience. L'homme était comme ça, clairvoyant et courageux.

    Leo : Il avait déjà fait la même chose sur le plan technique avec Forghieri, dix ans plus tôt.

    LM : Mauro me manque beaucoup. C'était un génie, pas seulement un ingénieur. J'ajoute qu'avec lui et avec Piero, le fils du Vecchio (Enzo Ferrari, Vecchio = le vieux), que j'aime beaucoup, j'ai vécu des moments merveilleux.

    Leo : En parlant de moments, permettez-moi de faire une parenthèse : Ferrari est aussi mauvaise en F1 aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a un demi-siècle.

    LM : Vous savez ce que je regrette ? Que vous vous réjouissiez d'une troisième place, comme à Spa. Ferrari n'est pas comme ça et le Vecchio ne l'aurait pas accepté. Jamais."

    Leo : Excusez-moi, garderiez-vous Leclerc au-delà de 2024 ? Et en tant qu'ancien manager de la Juve, prendriez-vous Lukaku ?

    LM : Lukaku n'est même pas dans le coup, il a même fait perdre la Ligue des champions à l'Inter. Charles, par contre, je le confirmerais certainement, il est bon et je ne pense pas qu'il y ait des pilotes plus forts que lui. Mais à l'heure actuelle, le fait de savoir qui conduit la Rossa est le moindre des problèmes. En tant que président, j'avais construit une équipe de rêve, de Schumi à Todt, de Brawn à Byrne....

    Leo : Aujourd'hui, au lieu de cela...

    LM : En tant que fan, je rêve d'une Ferrari qui ne gagne pas tout le temps, mais qui se bat pour le titre jusqu'à la dernière course. Comme en 1997, 1998, 1999, 2008, 2010, 2012. Vous pouvez perdre, mais en tant que protagonistes, pas en tant que figurants.

    Leo : Écoutez, mais est-ce que John Elkann, le président d'aujourd'hui, vous a déjà demandé une opinion, un conseil ?

    LM : Zéro. Rien du tout. Je n'ai jamais entendu parler de lui.

    Leo : Il est peut-être préférable de revenir à la discussion sur le fondateur.

    LM : Ferrari m'a beaucoup appris. Par exemple, ne jamais se contenter. Après une victoire, il pensait immédiatement à la course suivante.

    Leo : Avec Lauda, vous avez régénéré la légende du cheval cabré.

    LM : En vérité, le premier choix d'Enzo pour 1974 était un Français, Jarier. Mais nous avions déjà pris Regazzoni et c'est Clay qui nous a dit de miser sur Niki, son compagnon à Brm.

    Leo : Puis le pilote tessinois le regrette.

    LM : Que voulez-vous, Niki était un phénomène et il allait plus vite.

    Leo : Comment était-ce de vivre au contact d'une légende comme le Drake ?

    LM : C'est un défi ! Par exemple, Enzo détestait les vacances, au mois d'août il me gardait au bureau, il ne supportait pas que les gens partent en vacances. Mais c'était aussi un type très drôle. Vous connaissez l'histoire du téléphone ?

    Leo : On l'écoute.

    LM : Ferrari m'a dit qu'au bureau, j'étais toujours attaché au téléphone à parler à de belles femmes. Un matin, j'ai trouvé un énorme téléphone rose sur mon bureau. Et lorsque je lui ai présenté Edvige Fenech, il m'a dit : "Elle est certainement plus intelligente que toi".

    Leo : J'ai senti qu'il y avait un vrai lien entre vous.

    LM : Tu vois, après une victoire en GP, Enzo appelait toujours ma mère, qui était originaire d'Émilie-Romagne comme lui. Et je n'oublie pas ses remerciements émus lorsque, avec Lauda, en 1975, nous avons ramené le titre à Maranello. La vérité, c'est que beaucoup de gens parlent de lui sans l'avoir rencontré. Il m'a fait comprendre que Ferrari est un sentiment, une valeur humaine et sociale sur son territoire, un symbole de recherche et d'innovation. En tant que président, entre 1991 et 2014, j'ai essayé d'être fidèle à sa leçon".

    Leo : Un défaut ?

    LM : Je n'ai jamais compris pourquoi, dès l'avant Seconde Guerre Mondiale, il ne voulait pas mettre les pieds à Rome. En 1976, je me mariais, je l'ai invité, pas question, il n'a jamais voulu revoir l'Urbe. Qui sait ?

    Leo : Qui sait quoi ?

    LM : Parfois, je me dis que s'il y avait eu Italo, mon train, il serait venu au mariage.... (il parle d'Italo Treno, première société privée de train à grande vitesse d'Europe dont il était président exécutif jusqu'en avril 2023 et partenaire fondateur et actionnaire)

  • Le pilote de la voiture du médecin à l'attaque :

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