Les 24h du Mans

philou a écrit :

...et le St Esprit

Du coup, peut être que Bycolles pourraient avoir une place???

Certainement pas. On va te trouver 2 Oreca avec 3 clampins derrière le volant, ça va bien se passer

Si la voiture avait marché du feu de dieu, ou simplement normalement d'ailleurs, ils n'avaient aucune raison de ne pas venir. Leur non venue traduit selon moi la médiocrité de leurs premiers essais. En d'autres termes, je pense que l'auto est une daube (pour le moment).

Rusinov persiste et... ne signe pas

Je pensais que c'était un businessman, mais en bon soldat de G-Drive (Gasprom) et donc du pouvoir russe, Rusinov ne veut pas courir sans son drapeau et son hymne. Dommage pour tous les membres non russes des équipes qu'il mandate pour l'exploitation de ses voitures (Algarve Pro Racing et Graff Racing) qui vont apparemment pointer au chômage cette saison.

A moins que ce soit une manière de déclarer forfait faute d'argent (puisque bloqué) toute en faisant porter le chapeau à d'autres.

Hier c'était la journée test qui lance la semaine des 24H du Mans 2022. Une journée de roulage passée relativement inaperçue, faute de nouveauté marquante sur le tracé sarthois.

Sans surprise, Toyota a signé le meilleur temps en 3'29"896. Les 4 LMH sont en 1" et l'Alpine encore 1.5" plus loin derrière les meilleures LMP2. Au vu des données de chronométrage, c'est en ligne droite qu'elle perd du temps, mais s'agissant d'essais et avec la menace de la balance de performance qui plane ont peut être certain que les 5 voitures (c'est toujours aussi peu !) de la catégorie reine en ont sous le pied. A titre d'exemple, la Toyota GR010 avant gagné la bagatelle de 6" entre la journée test et la qualif l'an dernier pour signer un 3'23"900 qui semble de nouveau atteignable cette année.

Pas grand chose à dire sur le LMP2 qui a toujours aussi peu d'intérêt malgré le nombre d'engagés dans la classe (27), surtout que s'agissant d'une catégorie plus ou moins pro/am, les temps au "hotlap" ne présagent en rien de la performance en course : c'est le niveau du ou des pilote(s) "amateur(s)" qui va déterminer la course.

Difficile de lire quoi que ce soit en GT: toutes les autos d'usines sont dans la même seconde, mais la remarque est la même que pour les LMH. En GTE-Am c'est comme en P2 mais avec l'intérêt d'avoir des voitures différentes pouvant a priori toutes jouer un rôle. Notons la performance opérationnelle des équipes AF Corse (Ferrari) et Proton Compétition (Porsche) qui gèrent chacune une demi-douzaine d'engagements sous diverses identités.

Je me suis fait un peu la même réflexion: la journée test en avril avait un côté un peu "sahkedown" avec des autos brutes de carbone qui était cool. Mais les enseignements étaient quand même proches du néant et l'utilité pas évidente surtout que le calendrier et les concurrents se sont quand même professionnalisés depuis le milieu des années 2000. En réalité, cette journée test du dimanche avant la course est devenue plus une séance d'essais privés grandeur nature, l'occasion de déverminer matos et pilotes. Elle permet de gagner du temps pour les séances officielles de mercredi et jeudi. Ni plus ni moins.